Andrew fait peau neuve !

Slip'in car - Andrew fait peau neuve
La vanlife de Julie, auteure et fondatrice de Slip'in Car/sleep in your car
Andrew est beau, Andrew est blond mais Andrew est vieux, pardon vintage!
En bon Aventuriers on a décidé de faire des petites rénovations pour partir toujours mieux et plus loin.
 
Retour sur une décision qui met à nu notre van.
Slip'in car - Andrew fait peau neuve
1- Le plan d’attaque ! (un petit fond sonore à la Rocky est le bienvenu)
Pour bien se lancer, faut démarrer !
“Merci on est au courant mais par quoi démarrer ?!”
 
 
D’abord on se renseigne, on cherche sur internet des idées, des astuces ou tout simplement comment faire, si un autre aventurier s’est lancé…
Bref c’est du boulot avant le vrai commencement.
 
Après les renseignements, on remplit un cahier de croquis, plans en tous genres, schémas des contraintes et besoins, dessins, plannings….
et une fois l’idée bien posée on budgétise.
Budgétiser c’est long. 
On cherche sur internet pour se rendre compte que ce que l’on veut n’existe pas dans le magasin à coté de chez soi, que c’est en rupture de stock, en spécial mais pas de quoi le stocker, bref c’est chia** 
 
Et après?
Y a plus qu’à!
 
 
2 – On démonte.
On désosse, déshabille, met à nu le pauvre van.
À bas la pudeur, montres nous ta carrosserie, sois donc pas timide Andrew.
Slip'in car - Andrew fait peau neuve

Finalement c’était bien quand il était pudique notre Andrew car le côté gruyère…..comment dire…..
Je vous laisse imaginer.

Quand on est aventurier, on a presque peur de rien, qu’à cela ne tienne on va bien s’occuper d’Andrew et te refaire un p’tit plancher.

Un, deux, trois… achetons une meuleuse! (machine qui ponce/ coupe par rotation, attention les doigts et les yeux)

Et c’est partie pour 1 mois de ponçage, découpe, recherche technique et repose d’un plancher tout neuf.

Petit récap :
– on ponce à la meuleuse la rouille
– on découpe les parties trop abimées à la pince aviateur
– on mesure la tôle qu’il faut
– on achète la tôle
– on achète des rivets, du silicone…..
– on nettoie bien l’ancien plancher pour enlever poussières et autres et on silicone le tout
– on isole
– on pose la new tôle
– on pose les rivets 
 
Et le résultat dans 15 jours….
3 – On re-habille.
C’est à ce moment là que l’on fait une erreur de taille… penser que c’est bientôt fini, que ça va aller vite!
 
Et bien non.
C’est long! très long mais alors très très long…
 
D’abord on achète du bois, des vis, des clous, … donc en amont on mesure, calcule, … et on recommence une partie du plan d’action.
Le stress commence à monter, il faut que Andrew soit prêt pour le 1er juin.
 
Ressaisissons notre courage à deux mains et c’est reparti!
 
Les étapes du toit :
– on colle des tasseaux au plafond à la colle extra forte (dans notre cas pour éviter de refaire des trous, sachant qu’il y a des fuites)
– reboucher les anciens trous au silicone
– mesurer pour mettre une planche aux bonnes dimensions
– isoler 
– poser le plafond en bois (le soulever en réalité, et attendre que l’autre ait visé ; avoir mal au bras et au dos ; avoir envie de faire pipi pendant ce temps ;  avoir encore plus mal au bras et à la tête dont on se sert pour aider les bras à se reposer ; avoir sacrément chaud à tenir cette put*** de plaque au plafond ; avoir envie de l’arracher et être secouru par son voisin préféré qui vient la tenir pour toi)  et viser (dans les tasseaux ça marche mieux que à côté, car dans le vide … c’est pas gagner! Bon courage!)
– Aller boire une bière (étape très importante).
 
Les étapes des côtés :
Jusque là, si vous êtes capables de viser les tasseaux (ce qui n’est pas le cas de tout le monde), c’est plutôt simple. Mieux on a pris confiance en soi, on pense que le reste va presque se faire tout seul. Grossière erreur!

<img class=”cke_reset cke_widget_drag_handler” data-cke-widget-drag-handler=”1″ src=”data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAPABAP///wAAACH5BAEKAAAALAAAAAABAAEAAAICRAEAOw==” title=”Click and drag to move” style=”width:474px;height:266px; ” width=”15″ height=”15″>

– on isole
– on mesure
– on découpe 
– on pose un premier panneaux. 
On ne pose pas le premier panneau. On re-mesure, re-découpe, avons oublié l’emplacement de la ceinture de sécurité, recoupons à nouveau, forçons pour placer la planche, visons, cassons les vis (ou les pas de vis).
– finalement, on pose des tasseaux (les mouiller avant ils seront plus facile à faire prendre une forme incurvée)
– on place bien ses câbles électriques (sauf si vous aimez être dans le noir)
– on ponce la planche pour éviter les échardes
– on re-positionne la planche et l’on vise
 
Ne pas oublier de se faire des repères pour le passage de l’électricité sinon le regretter.
 
Grossièrement, cette description ci-dessus va nous permettre de faire l’ensemble du camion. Bien sûr il ne faut pas oublier qu’entre temps on n’aura plus assez de bois, que on aura chaud, on se coupera parfois et nous recommencerons en boucle certaines étapes avant d’enfin viser…
 
La touche féminine dans tout ça?! Faire un peu de zèle et utiliser de la pâte à bois pour masquer les séparations de plaques.
Non seulement c’est difficile à appliquer correctement, ça sèche vite donc ça fait des pâtés… mais en plus, une fois sec, à la première secousse ça fissure. 
Bref ça sert à rien une touche féminine dans un camion.
4 – l’électricité.
ou comment revivre l’expérience frustration.
Comme on est organisé on a fait des marquages (presque) partout. Le presque va se transformer en casse-tête énervant.
Tout fier d’avoir fini l’étape 3 on entame avec enthousiasme la 4.
– on perce à la scie cloche (une petite scie ronde qui se met sur une visseuse) 
– on attrape les câbles
– on refait les branchements électriques et on vise les lampes, fermetures centralisées, … bien sûr on teste que tout fonctionne avant de viser car on est super malin et que l’on veut s’éviter de perdre du temps, éviter de viser/dévisser 10 fois…
– on fait dix trous les uns à côté des autres, avec cette petite scie, pour pouvoir mettre les hauts-parleurs.
– Tout excité que tout se passe comme prévu, on fait un trou à l’aveugle (parce que le cable passe par là à peu prés) et chercher pendant des heures, des jours avec un pic à brochette tordue en crochet au bout, ces fichus câbles… cacher le trou avec un décapsuleur  et faire un autre trou ou là aussi les câble doivent approximativement passer pour finalement glisser sa main (son bras entier) entre le bois et l’isolant qui gratte avec un autre câble car on est à court d’idée de masquage de trou. On finit enfin, par mettre cette dernière lumière.
– on allume l’ensemble pour admirer son travail.
Ne pas admirer son travail car ça ne marche pas ; se rendre compte que le fusible est mort
– on achète des fusibles.
– on remplace les fusibles.
– on admire avec une bière à la main son travail. (tout en sachant que il y a des problèmes de court circuit qui font que l’on devra refaire tout le câblage un jour ou l’autre mais chut c’est notre petit secret, disons que l’on a finit pour le moment)
 
5 – La “finition”.
 
Je pourrais laisser cette rubrique vide.
Vide car c’est arrivé à cette étape que tu comprends………………………………………………..
ÇA NE FINI JAMAIS!!!!!!!!!!!!!!!!!!
 
Il reste toujours un petit truc, un nouvelle amélioration, un machin chose qui serait bien, un cable qui fait des siennes, un fusible chiant…
Courage petit padawan, un jour, peut-être, y arriver tu pourras! ou pas…
 
Bref on ferme les yeux sur toutes ces petites choses d’amélioration et on profite quand même de ce que l’on a, et ça donne ça.
 
(le premier qui me dit que c’est pas fini je lui étire les oreilles comme le capitaine Spock!!)
Toutes les tables d’Andrew sont rétractables car Brice, en dehors de nos road-trips, s’en sert pour faire des tournées et il lui faut alors les 7 places pour son travail.

Spread the word

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *