Partis de l’île Miscou à la recherche d’une bonne petite douche nous nous dirigeons vers Miramichi.
À quelques kilomètres de l’entrée de la ville, nous apercevons un campground et tentons notre chance pour la douche tant espérée.
La gérante sympathique accepte de nous laisser l’accès aux salles de bains. 1$ les 5 minutes d’eau glacée qui au bout de la 3ème pièce devient chaude (la première pièce je l’ai passé à attendre de l’eau chaude et à regretter l’eau d’une rivière tellement elle était froide).
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Nous nous délestons de toutes nos copines les mouches et sommes, enfin, à nouveau propres.
Direction la ville de Miramichi car la nuit approche pour trouver un endroit pour la nuit. Après quelques hésitations nous stationnons au bord du fleuve derrière des arbustes.
Au petit matin l’heure du retour à Montréal approche et avec morosité on prépare notre café.
Au moment de partir, on constate que notre havre de paix est aussi celui des jardiniers de la ville qui se planqu.., qui attendent l’heure du passage du train (?!).
Un petit fou rire plus tard nous voilà en route pour traverser les Appalaches.
Après s’être perdu une bonne heure, on retrouve notre chemin.
Les allumes cigares étant chaos depuis Caraquet, quand nous n’avons plus de batterie, on fait à l’ancienne : la bonne vieille carte!
Sauf qu’une carte, bien que jamais en panne, il faut la suivre!
Pas faire comme nous et dire toutes les 5 minutes “oh regardes comme c’est beau! et ça là tu l’as vu? oh et ça?!…”
Bref enfin sur la bonne route, celle des Appalaches.
De la fôret à perte de vue entrecoupée de l’erreur du gouvernement de vendre des parcelles à des pilleurs de terres qui pratiquent encore la coupe à blanc des fôrets. Entre étendues d’eau et nature sauvage, sur une route défoncée à 2 voies très étroites, le chemin bien que magnifique est éprouvant, éprouvant jusqu’à ce que….
La rencontre avec l’emblème du pays ; là au milieu de la route, un orignal!
On s’arrête, il se retourne ; on se regarde, il nous regarde ; il tourne la tête, tend le cou et nous toise.
La rencontre dure quelques minutes avant qu’il ne retourne dans le bois.
Entre hystérie et folie on discute de ce que l’on vient de voir, de cette allure de cheval bien plus osseux, élancé à la démarche incertaine mais tellement beau et terriblement grand et imposant.
Bien qu’excités, après être repartis, la route à raison de nous et nous oblige à nous arrêter.
Le hasard, s’il existe, faisant bien les chose nous nous posons à Grand Sault / Grand Falls.
La fatigue bien présente nous invite à la fainéantise ; nous allons au restaurant.
Nous passons la nuit dans la ville.
La vue des chutes est vraiment agréables pour le café matinal d’où on peut observer quelques courageux faire la traversé en tyrolienne (40 $ + taxes) et la ville est très mignonne avec une rue principale très commerçante.
11:00 road to Edmundston
