Partis un peu sur un coup de tête de Caraquet nous voilà en chemin pour le plus vieux phare encore en activité du Canada.
En partant tard il était évident que nous arriverions en plein milieu de la nuit, incluant donc une difficulté supplémentaire pour trouver un lieu où se poser… pas d’hésitations (ou presque) on se dirige vers le phare de la pointe de l’île.
Presque arrivés, Brice aperçoit de très grosses fesses (et je ne parle pas des miennes!) et des yeux… nous sommes observés, la prudence sur la route est de mise !
Les orignaux ne sont pas loin.
Notre camp de nuit se fera au bout d’un petit chemin entre mer et bois ; un vrai spectacle sons et lumières nous attendait
Une nuée de lucioles émergent du bois à notre droite et nous offrent un ballet époustouflant et envoutant de lumière accompagné par le bruit doux et profond de l’océan… un moment de poésie dans ce monde envahie de moustiques de la taille d’un ongle du gros orteil!
Bref un peu de douceur dans la douleur ; un moment magique.
Au matin la foule est au rendez-vous. La proximité du phare attire bon nombre de gens et nous contraint, après une balade sur la plage, à repousser la douche dont le besoin se fait grandement “sentir”!
Dans un camping de l’île, bien que nous ayons demandé à payer pour une douche, on nous refuse l’accès et nous invite à nous diriger vers une plage avec services.
Sur le parking de la plage nous rencontrons un couple de vanneux en WV en train de déguster deux homards donnés par les pêcheurs du port où ils dormaient. Nous discutons, rions de nos mésaventures (surtout niveau douches) et ils nous offrent une bonne dégustation, généreuse, de leur repas qui nous met immanquablement l’eau à la bouche ; nous aussi on en veut un!
Des plages autorisant les feux de bois, un petit kiosque avec table de pique-nique abritée, une prise électrique : le lieux est parfait.
Plus haut on distingue un camper van ; nous décidons de nous mettre au bord du port.
“Sur l’île, une mini chasse aux trésors permet de découvrir l’île en apprenant un peu plus sur l’histoire du Nouveau-Brunswick et de La Baie des Chaleurs ; un parcours plein d’indices idéal pour les enfants et les très grands enfants (plus ou moins vieux 😉 )”
Nous partons toujours sales (eau glacée et douches extérieures auront eu raison de notre courage) vers le port en question.
On atterrit à “La terrasse de Steve”, the place to eat!
Végétariens et végans fermez vos yeux…
Homard en sandwich, homard vapeur, homard gratiné, sushi homard…on se régale avec celui à la vapeur (22 $/chaque) avec en prime une vue sur le port dans une petite cabane en bois où chacun peut, après son repas, laisser un mot sur les murs au marqueur indélébile.
Nous reprenons la route de notre périple qui en l’absence, toujours, de douche devient de plus en plus odorant…
