Nous revoilà sur la route, nous rapprochant de notre objectif : Le Nouveau-Brunswick.
Après un début de road-trip haut en couleur de Montréal, à Rivière-Du-Loup en passant à Carleton-Sur-Mer nous continuons notre chemin.
Toujours en manque d’iode après une année complète à Montréal, nous choisissons de longer la côte et donc la Baie des Chaleurs.
Les paysages sont magnifiques, tantôt entre falaises et “pieds dans l’eau”, nous ne regrettons pas le choix de notre itinéraire prévu le midi avant le départ de Carleton.
Bathurst n’est pas trop loin et semble être une “grande” ville, nous pensons y passer la nuit.
Image prise sur Wikipédia. Oui je n’ai pas pris la peine de prendre une photo car :
– je n’avais plus de batterie et
– car je vous invite à lire la suite…
“Anecdote : La Baie des Chaleurs doit son nom à l’explorateur Jacques Cartier (le même que le pont de Montréal) qui a son arrivé sur place aurait vu une épaisse brume, lui laissant penser que l’eau était chaude.
Les locaux disent, mais personnellement après une baignade au New Hampshire (USA) l’eau semble très chaude en comparaison, qu’elle est froide…
Des explorateurs en carton pâte : Lors de notre trajet entre Rivière-Du-Loup, durant un arrêt pipi, Marina est partie dans le bois. Elle est revenue avec 4 fraises des bois à partager. Bien qu’elle nous ait gentillement proposé de partager, nous nous sommes regardés et avons prétendu ne pas avoir faim.
Quelques minutes plus tard ; après qu’elle les ait mangé ; nous avons tous avoué avoir pensé à “Into the Wild” la scène du bus….”
Les maisons se regroupent, un Canadian T*** sur la gauche, la ville n’est plus loin.
Depuis Andrew, on aperçoit un kiosque à musique, une station essence, une boulangerie, un bar et……
Nous nous stationnons, faisons un tour de quartier puis décidons d’obtenir confirmation auprès d’une passante.
Je sors mon plus bel accent anglais et demande :
“sorry, where is the downtown please?”
La réaction ne se fait pas attendre, son air amusée veut tout dire ; je suis démasquée, elle me demande d’où mon faux accent est originaire…
Le couperet tombe nous sommes déjà dans le centre ville.
Je consens qu’il y a 4 ou 5 boutiques en plus (j’exagère un peu mais pas tant que ça), une réflexion s’impose : allons-nous rester là en fin de compte…
Dans le bar de tantôt nous buvons un verre en rechargeant nos cellulaires, discutons, sortons une carte vieille de 3 ans puis décidons de repartir ; ça ne nous plaît pas.
On continue la poursuite de la côte à la recherche d’un endroit plus charmant pour la nuit.
Il commence à se faire tard, la faim pointe son nez et nous atterrissons à Grande-Anse.
